Face à l’injustice et le postiche qui perdurent à la tête de la Fédération Camerounaise de Volleyball depuis quelques mois, les membres de la grande famille du volleyball camerounais ont décidé de faire valoir leur droit à l’internationale. A cet effet, un cabinet d’avocats suisse a déjà été saisi a-t-on appris du président de la FECAVOLLEY, Julien Serge Abouem, le weekend dernier.

« Nous avons saisi les avocats suisses pour défendre nos droits à l’internationale », confirme Julien Serge Abouem, légalement réélu président de la Fédération Camerounaise de Volleyball le 04 février dernier. « Au sein du Conseil d’Administration de la Fédération Camerounaise de Volleyball du Cameroun, il y avait deux tendances. Une où j’étais le chef de file, le président de la fédération qui a choisi les procédures juridictionnelles nationales, ce  que nous avons fait en ayant trois décisions, d’abord une de l’organe juridictionnel interne à la fédération et puis deux du côté du juge de référé et l’autre tendance, des membres qui ont insisté qu’au-delà des juridictions nationales, que nous ayons des décisions au niveau international. C’est dans cette optique qu’à ma grande surprise, il ont organisé un crowdfunding » a-t-il expliqué.

Et la campagne dudit crowdfunding a permis de récolter 15 millions de FCFA auprès des membres de la grande famille du volleyball camerounais, des sympathisants et de certaines personnes du mouvement sportif local choquées par la forfaiture. « Nous avons déjà transféré les fonds au cabinet d’avocats, qui va saisir la FIVB et accessoirement le TAS [Tribunal Arbitral du Sport] dès ce lundi pour que, à côté des décisions juridictionnelles nationales, nous ayons aussi la légalité internationale », a rassuré Julien Serge Abouem avant d’évoquer la mission des hommes de droit Suisse. « Sur la base des rapports truqués, on a induit la Fédération Internationale de Volleyball en erreur maintenant nous allons saisir la Fédération sur la base de sa constitution, et nous allons demander à la Fédération de respecter sa constitution. Voilà ce qui va se passer  », espère-t-il avec l’espoir que la Fédération Camerounaise de Volleyball retrouvera rapidement sa sérénité perdu depuis plus de 5 mois déjà.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Check Also

Entretien avec Eric NGAPETH [ Part 2] : enjeux, défis et perspective de développement du volley-ball africain

Le volley-ball africain cherche à se développer et à rivaliser avec les équipes européenne…