Mário Joaquim, ancien international et ex-secrétaire général de l’Association provinciale de volley-ball de Luanda, est candidat à la présidence de la Fédération Angolaise de volley-ball (FAVB) lors des prochaines élections, qui auront lieu le 28 décembre. Il est candidat sur la liste B. Son adversaire, Emmanuel Fernandes, représente la liste A. Convaincu que le volley-ball angolais est actuellement “mort”, Mário Joaquim veut faire renaître la discipline dans son pays. À quelques jours des élections, il répond aux questions de CAM VOLLEY.
1. Quel est votre parcours et votre expérience dans le domaine du volley-ball angolais ?
Je m’appelle Mário José Pascoal Joaquim. J’ai été un athlète licencié en Angola, joueur du Clube Desportivo 1º de Agosto, et j’ai représenté l’Angola et les sélections nationales. J’ai également joué pour le club desportivo de Portugal Telecom. J’ai occupé des fonctions de dirigeant associatif, en tant que secrétaire général de l’Association provinciale de volley-ball de Luanda, et j’ai représenté la Fédération angolaise en Europe. Cependant, tous les membres de la liste B qui occupent des postes exécutifs sont non seulement d’anciens joueurs professionnels de volley-ball, mais également des professionnels compétents ayant des responsabilités dans des domaines importants pour le développement administratif, et qui apporteront une grande contribution au bien de la discipline.
2. Quels sont vos objectifs pour le volley-ball angolais si vous êtes élu à la tête de la FAVB ?
Nos objectifs (liste B) pour le volley-ball angolais, si nous sommes élus, sont de faire renaître le volley-ball, pour redonner de la joie aux amateurs et aux pratiquants de la discipline. Nous avons l’intention de faire renaître le volley-ball en responsabilisant les associations, en soutenant les clubs, ainsi qu’en mettant en place un processus de formation pour tous les acteurs impliqués dans la discipline. Nous allons également miser sur la massification du volley-ball pendant les 18 premiers mois, afin de créer des conditions réalistes pour une représentation internationale.
3. Comment comptez-vous impliquer les provinces et les communautés locales dans le développement du volley-ball national ?
Nous allons impliquer les associations provinciales de volley-ball dans tout le processus, en commençant par les responsabiliser et en leur confiant la responsabilité de réaliser et de co-réaliser toutes les activités de volley-ball qui se déroulent dans leur zone de juridiction. Nous allons également les soutenir méthodologiquement, ainsi que tous les intervenants de la discipline (dirigeants et clubs). L’implication des communautés sera axée sur la recherche de talents, à travers des activités corporatives. Notre stratégie pour garantir le développement du volley-ball dans tout le pays consistera à persuader les clubs qui avaient autrefois cette discipline dans leur programme de la reprendre, à contacter d’autres clubs qui ne l’avaient pas pour qu’ils puissent commencer à la pratiquer, et à relancer le volley-ball dans les écoles comme vivier d’athlètes.
4. Quelle est votre vision pour le volley-ball angolais à l’échelle internationale ?
Tout d’abord, je tiens à souligner que compte tenu du temps écoulé depuis notre dernière apparition internationale notable, je considère qu’il est prématuré de faire des promesses concernant une sélection pour une bonne représentation. Cependant, nous allons commencer à partir de janvier à surveiller nos athlètes pour garantir que dans un an, nous pourrons commencer à penser à les faire participer à des compétitions internationales, même si ce n’est qu’au niveau de notre zone 6 (Afrique subsaharienne), où nous avons déjà été vice-champions au indoor et champions en beach-volley. Nous avons l’intention de nous concentrer sur le processus de formation des entraîneurs, des arbitres et des dirigeants associatifs, afin de garantir que nous sommes prêts à évoluer à ce niveau.
5. Quels sont les défis les plus importants que vous anticipez pour le développement du volley-ball en Angola
Les défis les plus importants sont ceux de la formation certifiée (CAVB et FIVB) à tous les niveaux. Nous commencerons à les surmonter à partir de février. Je prévois de les surmonter avec des actions de formation déjà programmées, telles que : moniteurs de volley-ball, leadership, procédures administratives, gestion des conflits, etc.
Les obstacles pour atteindre les objectifs seront surmontés avec le soutien de tous les intervenants du groupe de la liste B, des associations provinciales de volley-ball et des parties prenantes, en tenant compte des compétences dont nous disposons.
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