« Je pense que nous avons fait du très bon travail » estime Trizah Atuka, capitaine de l’équipe du Kenya

Battue, par le Brésil (0 – 3) dans un match où l’équipe nationale de Volley-ball féminin du Kenya n’a pratiquement pas existé, la capitaine Trizah Atuka des Malkia Strikers pense néanmoins que sa bande n’a pas été ridicule face au numéro 2 mondial. La centrale de Kenya Pipeline préfère garder les meilleurs moments de la rencontre et positiver sur la suite des Jeux olympiques de Paris 2024.

Le Brésil deuxième meilleure équipe féminine au classement mondial FIVB, a défait le Kenya lundi lors du second match de la poule B du tournoi de volley-ball des Jeux olympiques de Paris 2024.

Devant plus de 9 000 spectateurs à l’Arène Paris Sud, les Malkia Strikers ont plié l’échine au bout de 64 minutes (1h 4min) 3-0 (25 – 14, 25 – 13, 25 – 12). « Le Brésil est une équipe de haut niveau et comme c’était notre premier match, je pense que nous avons fait du très bon travail », a déclaré Trizah Atuka. « Malgré la défaite, nous nous sommes bien comportées sur le terrain et avons vécu de bons moments. C’était très émouvant pour nous. Nous avons d’autres matchs ici et nous espérons pouvoir nous appuyer sur cela et essayer d’obtenir un meilleur résultat », a ajouté la capitaine des championnes d’Afrique en titre avant d’évoquer l’expérience vécue en tant que porte-drapeau de la Team Kenya à Paris 2024. « Être le porte-drapeau a été une expérience incroyable, surtout après avoir manqué les Jeux de Tokyo à cause d’une blessure. J’ai travaillé très dur pour venir ici et être capitaine de l’équipe et porter le drapeau de notre pays, c’était un rêve devenu réalité », s’est réjouie Trizah Atuka oubliant un tant soit peu la fessée brésilienne.

Les Malkia Strikers n’ont plus doit à l’erreur si elles espèrent disputer les quarts de finale des Jeux olympiques de Paris. Les pouliches du coach Japheth Munala doivent gagner 5 des 6 sets restants et se classer parmi les deux meilleurs troisièmes de la phase de poules.