La Confédération africaine de volley-ball (CAVB) est-elle en mesure de développer le volley-ball sur le continent ? Les récentes déclarations de sa présidente, Madame Bouchra Hajij, laissent planer des doutes. Alors que le volley-ball africain aspire à se hisser au niveau mondial, la CAVB semble manquer de projets concrets pour y parvenir.

Lors de sa récente visite au Cameroun, Madame Hajij a évoqué le projet Volleyball Empowerment, initié par la Fédération internationale de volley-ball (FIVB). Ce projet vise à soutenir les équipes nationales et les fédérations dans le monde entier. Il s’agit d’un projet de la FIVB et non de la CAVB. Cette dépendance à l’égard de la FIVB soulève des interrogations sur la capacité de la CAVB à développer son propre volley-ball.

En effet, en plus de ce soutien de l’instance mondiale, certaines confédérations et fédérations ont pris des initiatives pour développer leur volley-ball. Le Cameroun a lancé le projet «P2V», visant à repérer les enfants de grande taille à travers le pays, puis à les accueillir à Yaoundé pour leur offrir logement, nourriture, scolarisation et formation au volley-ball. La France a mis en place « France Avenir 2024 », un programme destiné à développer le volley-ball français à l’horizon des Jeux olympiques de Paris 2024. Le Togo, quant à lui, a récemment lancé « Volleyball à l’école », un projet visant à promouvoir le volley-ball dans les écoles togolaises.

En réalité, la CAVB elle-même est confrontée à un défi majeur : le manque de ressources financières. Sans sponsors ni financement significatif, la confédération peine à développer le volley-ball africain. Pourtant, des projets tels que « Volley-Ball Écoles Africaines », « Formation des formateurs et entraîneurs », « Compétitions Jeunes », le projet « Marketing et Communication » et la mise sur pied d’une VNL Africaine pourraient relancer le développement du volley-ball en Afrique. Mais, sans financement, ces projets restent lettre morte.

La CAVB doit donc créer des projets fiables et autonomes, répondant aux besoins spécifiques du continent, trouver des solutions pour attirer des sponsors et des investisseurs pour soutenir le développement de son volley-ball et le rendre compétitif au niveau mondial, car l’Afrique rêve de voir l’un de ses pays sur le podium du mondial.

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