Le mardi 8 octobre, le tribunal judiciaire de Nantes a prononcé la liquidation judiciaire du Nantes Rezé Métropole Volley, mettant fin à l’aventure du club de volley-ball professionnel de la métropole nantaise. En Pro depuis 2009, le club avait connu des heures de gloire, notamment avec sa victoire en coupe de France cette année, mais sa descente vertigineuse a été accélérée par des difficultés financières.
Le club était lourdement endetté, avec un déficit de 450 000 € au moins (plus de 294 millions de FCFA), révélé en juin par la Direction nationale d’aide et de contrôle de gestion (DNACG). La commission d’appel avait confirmé la rétrogradation du club en juillet, signant ainsi son arrêt de mort.
L’audience à huis clos du mardi 8 octobre a été l’occasion pour le président Thierry Rose et l’ex-manager général Dominique Amans de défendre la gestion du club. Cependant, les questions sur la gestion financière du club pour sa dernière saison restent sans réponse.
La disparition du Nantes Rezé Métropole Volley est un coup dur pour les supporters, qui avaient encore espoir de rebond, et pour les prestataires impayés. Le club était largement financé par les contribuables de la métropole, ce qui rend la situation encore plus regrettable.
Il est intéressant de noter que le club voisin, Saint-Nazaire, qui a décroché le titre de champion de France 2024, avait connu des difficultés financières similaires il y a huit ans, mais avait réussi à rebâtir un projet.
La liquidation judiciaire du Nantes Rezé Métropole Volley marque la fin d’une époque pour le volley-ball nantais. Les supporters et les acteurs du monde du volley-ball attendent maintenant de voir comment le club pourra être rebâti pour retrouver sa place dans l’élite du volley-ball français.
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