Le volley-ball féminin en France est en pleine expansion, avec une popularité croissante et des performances de plus en plus compétitives sur la scène internationale. Pour poursuivre cette dynamique, la Ligue Nationale de Volley a récemment annoncé un partenariat avec la marque Saforelle, donnant naissance à la Saforelle Power 6. Mais derrière cette nouvelle dénomination, des inquiétudes persistent chez les clubs, qui craignent que ce partenariat ne les pénalise financièrement et ne renforce les disparités déjà existantes entre les équipes.

La Ligue AF de volley-ball féminin a été rebaptisée Saforelle Power 6 grâce à un partenariat avec la marque Saforelle. Cette nouvelle dénomination marque une étape importante dans la professionnalisation du championnat, mais suscite des inquiétudes chez les clubs. Selon un article du site français Let’s Go Metz, le président du TFOC, Daniel Mroczkowski, juge que ce partenariat n’apporte aucun avantage aux clubs et les oblige à supporter des coûts supplémentaires.

En France, les clubs sont tenus de respecter des critères stricts en termes d’infrastructures et de budget pour participer au championnat et l’arrivée de ce naming pourrait encore plonger certains clubs dans les difficultés financières selon le président de Terville Florange Olympique Club. « Nous sommes obligés de mettre des publicités Saforelle sur les flancs de nos maillots, alors que ce sont des espaces que nous avons vendu à des partenaires. Les clubs sont donc contraints de renoncer à tout ça pour quelque chose de gratuit ».

Le rapport 2024 de la DNACG (Direction nationale d’aide et de contrôle de gestion) met en évidence les disparités persistantes entre les clubs, notamment en termes de ressources financières. Les trois clubs les plus puissants (Mulhouse, Nantes et Le Cannet) représentent plus de 40% du poids économique de la division, tandis que d’autres équipes affichent des soldes négatifs.

Le partenariat entre la Ligue Nationale de Volley et Saforelle, donnant naissance à la Saforelle Power 6, soulève des inquiétudes légitimes chez les clubs de volley-ball féminin en France. Si la professionnalisation du championnat est une étape importante pour le développement du volley-ball féminin, il est essentiel que les décisions prises par la LNV soient équitables et transparentes. Les clubs doivent être soutenus et non pénalisés par les changements apportés au championnat. La LNV doit trouver un équilibre entre la promotion du volley-ball féminin et les besoins des clubs, pour garantir une compétition équitable et durable. Seule une approche collaborative et transparente permettra de répondre aux défis du championnat et de promouvoir le volley-ball féminin en France.

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