Hervé Emmanuel KOM invite carrément le Pr Narcisse MOUELLE KOMBI à refeuilleter le portefeuille rattaché à la fonction de ministre des Sports et de l’Éducation Physique au Cameroun. Et selon le membre du comité central du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), la fonction du MINSEP s’arrête au constat et à faire respecter la loi olympique et les dispositions d’ordre public qui régissent l’activité sur le territoire national.

Convié dimanche dernier au programme « 7Hebdo » sur la chaîne de télévision Camerounaise STV, Hervé Emmanuel Nkom s’est largement exprimé sur l’affaire Fédération Camerounaise de Volley-ball. Dans un premier temps, l’homme politique camerounais a salué le Ministre des Finances que les carillons de solidarité gouvernementale sur l’octroi du matricule budgétaire au président de la FECAVOLLEY n’ont visiblement pas atteint « L’appartenance au gouvernement n’est pas une adhésion à une association de malfaiteurs. La solidarité ne veut pas dire s’associer avec quelqu’un qui est illégal. Je vous ai souvent dit ici que l’administration n’est pas un organe de base du RDPC donc je suis libre de constater que le Ministre des Finances est un homme qui respecte l’État de droit et qui se soumet à la loi » dit-il tout en insistant sur la nécessité du respect de l’État de droit. « A tous ceux qui accèdent à des fonctions ministérielles, dans l’État de droit, il y a l’autorité de la chose jugée. Et cette autorité s’oppose ! Donc s’il y a une situation comme celle-là, on revient dans la norme. C’est-à-dire, la fédération indique d’après ses instances et ses statuts qui est le vrai responsable. Et pour le droit, c’est Serge ABOUEM »

« Serge ABOUEM est le président de la FECAVOLLEY »
Pour l’ancien président de la Dynamo Football Club de Douala, « le ministère des Sports est une administration de régulation sur le plan de l’ordre public des activités des associations privées. Ces associations ne sont pas les services du Ministère des Sports. Le Ministère des Sports n’a pas le pouvoir de désigner les dirigeants des associations, il faut que ça soit clair. Il constate et fait respecter l’ordre public, c’est-à-dire les dispositions olympiques, la loi olympique ou les dispositions d’ordre public qui régissent l’activité sur notre territoire. Ce n’est pas au Ministère des Sports d’aller dire qui est le président » explique Hervé Emmanuel NKOM. « Lorsque l’argent public est à la disposition de ces associations, on crée une régie avec un comptable matière qui gère cet argent. Mais cet argent comme ce sont des deniers publics, ils vont obéir à des règles de gestion de deniers publics. Alors, on ne doit pas refaire le match. Il est établi par la loi et par les décisions de justice que c’est, Serge ABOUEM le président de la Fédération Camerounaise de Volley-ball et pourquoi vous irez donner l’argent à quelqu’un d’autre ? », s’est-il interrogé.

« Je suis fier de MOTAZE »
Par ailleurs, Hervé Emmanuel NKOM dans l’optique de lever toute ambiguïté, précis que l’affaire FECAVOLLEY ne saurait être une affaire privée entre Louis Paul MOTAZE et le Ministre MOUELLE KOMBI. « C’est un principe de droit et je suis fier que le trésorier général de la République ne s’écarte pas de la norme de gestion de l’argent public », a-t-il conclu.

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