Le Championnat du monde de volley-ball masculin est l’une des compétitions les plus prestigieuses du sport. Cependant, pour les équipes africaines, la route vers le succès est semée d’embûches. Avec des équipes européennes et asiatiques dominantes, les équipes africaines doivent relever des défis importants pour réussir dans la compétition. Selon le technicien camerounais d’origine, seuls les pharaons peuvent accéder au second tour de l’épreuve.

  • Quelles sont les chances de l’Égypte de sortir en tête de son groupe A face à des équipes comme l’Iran, la Tunisie et le pays hôte ?

Sur le niveau actuel des équipes, une toute petite chance si elle bat le pays hôte. Autrement dit, très compliqué.

  • Comment évaluez-vous les chances de la Tunisie de se qualifier pour le second tour, compte tenu de son expérience en compétitions internationales ?

La Tunisie est en reconstruction. Elle a des jeunes de qualité qui ne seront pas encore prêts. Très peu de chance de se qualifie

L’Algérie a-t-elle les moyens de créer la surprise dans son groupe F face à des équipes européennes comme l’Italie et la Belgique ?

L’Algérie perdra sèchement contre l’Italie et la Belgique

  • Quel est le point fort de l’Égypte et de la Tunisie qui pourrait leur permettre de se démarquer dans la compétition ?

Je vois plutôt leur principal point faible, qui est de n’avoir pas suffisamment de joueurs qui évoluent dans les meilleurs championnats (Italie, Russie, Pologne, Turquie, Japon, France, Brésil).

  • Quels sont les atouts et les faiblesses de la Libye pour sortir du groupe G, avec des équipes comme le Japon et la Turquie ?

La Libye a très peu d’expérience de haut niveau. Mis à part les compétitions africaines, elle ne s’est jamais frottée à ces nations qui tutoient constamment la VNL, les Championnats du monde et les Jeux olympiques.

  • Comment les pays africains doivent-ils se préparer pour le Mondial, compte tenu que leurs adversaires joueront des compétitions internationales comme la VNL avant le tournoi . Ne serait-il pas bénéfique pour les équipes africaines de s’unir et d’organiser un tournoi amical avec des équipes solides du continent, comme le Cameroun ?

Il faut travailler en profondeur. Autrement dit, on est incapable de créer un championnat national de haut niveau en quelques décennies, donc il nous faut améliorer considérablement la formation d’entraîneur, afin de former des jeunes joueurs maîtrisant tous les fondamentaux, et que ceux-ci aillent s’aguerrir dans les meilleurs championnats d’Europe, et nous revienne en sélection avec un niveau conforme aux exigences du haut niveau. L’idée de créer une espèce de VNL Africaine aura de l’effet. Mais encore trop limité.

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