Les Dixiades Yaoundé 2024 ont clos leurs portes vendredi dernier, laissant derrière eux une vague de controverses et de débats. Mais au-delà des polémiques, un fait est indéniable : la refondation a une fois de plus fait étalage de ses talents et de son influence au sein du milieu du volley-ball camerounais.
Pour la première fois de leur histoire, les Dixiades, également connus sous le nom de Jeux Nationaux, ont perdu leur essence en raison de l’exclusion de la région du Nord aux tournois de volley-ball. Une décision motivée par le refus de la délégation du Nord d’accepter des entraîneurs non accrédités par le CROS NORD. De même, la région du Sud a vu l’un de ses entraîneurs accrédités par son CROS exclu, les organisateurs justifiant ces différents actes par le fait que ces entraîneurs sont considérés comme des “pro-Abouem”.
Cette exclusion a privé l’événement de sa dimension nationale et a laissé un goût amer chez les participants et les spectateurs. Cependant, la refondation a su tirer son épingle du jeu en remportant le tournoi féminin (Sud) sans céder le moindre set, la deuxième (Est) et la troisième place (Sud) au tournoi masculin avec les enfants restés fidèles à son idéologie.
Il est également à noter que les équipes de volley-ball aux Dixiades Yaoundé 2024 étaient composées à 95% d’enfants issus du projet P2V de la Fédération Camerounaise de Volley-ball, dirigée par son président Julien Serge Abouem. Ce résultat met en évidence le travail de formation de base de qualité qu’effectue depuis plusieurs années la refondation, qui forme les jeunes talents camerounais.
Comme le dit un artiste musicien camerounais, “on ne cache pas la lumière du soleil”
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