Avant le début de la nouvelle saison prévue ce samedi, le lieutenant Amour Koungou par ailleurs préparateur physique des Forces Armées et Police (FAP) dames, revient sur la saison écoulée et les perspectives d’avenir pour le club. Il évoque également son management.
Quel bilan faites-vous de la saison écoulée ?
Nous avons clôturé la saison sur une note que je dirais assez bien parce que nous sommes au-dessus de la moyenne. Sur 04 compétitions d’envergure, la ligue régionale du centre, le championnat, la coupe du Cameroun et enfin le championnat des clubs champions d’Afrique Zone IV que nous venons de remporter haut la main. Nous avons remporté 03/04 donc je peux me permettre de dire que nous sommes au-dessus de la moyenne.
Champion de la zone IV des clubs champions d’Afrique Dames. C’est le moment clé de la dernière saison ?
Oui ! C’était notre dernière compétition de l’année. Et je pense qu’il n’a pas meilleure manière de clôturer une saison comme nous l’avons fait en remportant ce trophée.
Quels ont été les mauvais moments de la saison ?
À mon avis c’est l’échec ! La finale du championnat que nous avons perdu face à BVE (Bafia Volleyball Évolution) sur un score de 2 sets contre 3. Ceux qui ont vécu le match ne me démentiront pas. Nous sommes passés à un doigt de faire le double coupe et championnat mais toujours est-il qu’on apprend de ses erreurs et à ce jour le bilan a été fait, là nous sommes mieux aguerris pour les prochaines échéances.
Est-ce que diriger une équipe Dames est plus difficile que diriger une équipe Messieurs ?
Ce n’est vraiment pas du tout facile avec les dames. Elles sont très susceptibles sur les petits détails, il faut avoir trop de tac pour diriger une équipe Dames. Et sur cet angle, je dirais que c’est plus difficile de diriger une équipe Dames par rapport à une équipe Messieurs. Avec l’équipe messieurs le message passe assez rapidement, ils sont plus réceptifs or les Dames, parfois il faut sortir du cadre pédagogique, s’instituer, en parents, ami, les flatter comme l’on dit au quartier c’est ça avec les dames il faut toujours les flatter tout en restant fixé sur les objectifs à atteindre
C’est quoi l’objectif de la nouvelle saison ?
Les objectifs sont les mêmes pour un encadreur, je pense pas qu’il y’a un autre objectif que la victoire. Sur tous les fronts que nous serons appelés à défendre le label FAP, l’objectif est le même que ce soit hier, aujourd’hui et à l’avenir c’est le même objectif briguer avec manière les titres. Nous partirons avec cette rancœur de gagner.
Peut-on savoir l’effectif de FAP pour cette saison?
Il est le même pour l’instant. On n’a pas de nouvelles recrues en tant que tel. C’est vrai que cela est encore en perspective, pour les prochaines échéances on pourrait avoir des nouvelles figures, mais pour ce qui est de la reprise immédiate nous n’avons pas encore de nouvelles recrues vraiment annoncée de manière concrète, on continue à prospecter d’autant plus que l’équipe je dirais est vieillissante. Il y’a les anciennes qui doivent normalement déjà céder le micro aux jeunes et cela se fait progressivement on ne saurait constituer une équipe à 100% jeunes encore moins à 100% anciennes ça se passe au jour le jour.
Comment est-ce que vous vous définissez et quels sont vos ambitions en tant que Coach?
Je suis très ouvert. Et je dirais que je suis en mission, parce que en qualité de militaire que je suis, c’est une mission que la hiérarchie me confie au quotidien du lundi à vendredi, je dirais même à dimanche comme cette semaine nous serons appelés à prendre part à l’Open samedi.
J’ai une devise qui se résume en trois mots : « travail travail et travail », donc en un mot le travail c’est ça ma devise je ne connais pas perdre mon temps c’est ce qui me caractérise le plus, j’aime cultiver l’effort et je m’efforce à l’inculquer à tous ceux qui me sollicitent et mon vœu le plus cher est de voir les jeunes passés par Fap émerger dans le volleyball comme d’autres.
La prochaine saison s’ouvre dans quelques jours avec l’Open Comment est-ce que le groupe se prépare ?
Nous sommes rentrés de la compétition au Congo la semaine surpasser et nous avons repris les entraînements la semaine dernière et nous continuons en ce moment. Il est bien vrai que ce n’est pas toujours facile avec le chantage des intempéries vous voyez qu’il pleut ce n’est pas toujours évident nous nous entraînons dans une infrastructure ouverte. On n’a pas un gymnase couvert. On est obligé de jongler avec la météo. Nous ne saurions croiser les bras et dormir sur nos lauriers parce qu’il pleut.
Merci et bonne saison
Merci à vous et c’est sera toujours un grand plaisir et un grand honneur de vous apporter les réponses à toutes préoccupations concernant le club.
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