Earvin Ngapeth : « On va avoir la chance de pouvoir le faire »

L’équipe de France de volley-ball masculin s’est qualifiée mercredi, pour la finale des Jeux olympiques, pour une seconde fois de suite. Les champions en titre ont battu la formation d’Italie en demi-finale (3 – 0) à l’arène Paris Sud. Parmi les artisans du succès, Trevor Clevenot 17 points, meilleur marqueur du match devant son coéquipier Earvin Ngapeth qui a inscrit 15. Devenir samedi, le troisième pays à conserver sa médaille d’or olympique, c’est le rêve des français.

L’équipe de France affrontera samedi prochain en finale, la Pologne, qui a sorti les Etats-Unis en cinq manches. Pour y arriver, les Bleus contre toute attente, ont infligé un sanglant (3 – 0) à la Nazionale mercredi lors de la dernière demi-finale olympique de volley-ball masculin de Paris 2024. « C’est incroyable !» , s’est exclamé la star de l’équipe de France au micro de Volleyball World après la rencontre. « Nous avons abordé ce match en nous disant que nous devions réaliser une performance parfaite pour gagner et, pour être honnête, c’était en fait plus que parfait. Nous savions que même avec deux sets de retard, ils n’abandonneraient pas et continueraient à pousser.» Les Italiens ont évidemment poussé au troisième set avant d’être anéantis par les copains de Ngapeth aidés par l’immense majorité des plus de dix mille spectateurs présents à l’Arena Paris Sud. « Les fans ont joué un grand rôle. Avec eux à nos côtés, tout est plus facile », a avoué le français, d’origine camerounaise.

En finale, la France va tenter d’être le troisième pays, après l’ex URSS (1964 et 1968) et les Etats-Unis (1984 et 1988) à conserver son titre olympique au volley-ball masculin. « C’est un rêve ! Défendre son titre olympique à la maison, c’est quelque chose d’incroyable, on va avoir la chance de pouvoir le faire. Ce soir, (mercredi 7 août ndlr), on va un peu profiter, mais à partir de demain (jeudi 8 août ndlr) c’est la préparation de cette dernière bagarre. »

Le dernier adversaire, c’est la Pologne, tombeuse des Etats-Unis (3 – 2) et qui renoue avec la finale olympique 48 ans après son unique titre décroché en 1976.