En usurpation de titre à la FECAVOLLEY, Bourdanne est officiellement candidat à la présidence de la CAVB Zone IV

Bello Bourdanne a déposé ce vendredi, sa candidature à la présidence de la CAVB Zone IV pour les élections du samedi 18 mai pourtant inéligible, si l’on s’abstient aux décisions de la Cours Suprême de son pays. L’homme d’affaires camerounais est pour le moment, le seul challenger du président sortant, le Congolais Christian Matata, grand favori a sa propre succession.

Mal élu à la présidence de la Fédération Camerounaise de Volley-ball en janvier 2023, Bello Bourdanne a vu son élection être annulée par toutes les instances juridiques du pays et la dernière décision fatale, était le coup de marteau de la Cours Suprême du Cameroun dont l’ordonnance a été rendue en février dernier. Mais soutenu par ses suppôts tapis au sein du gouvernement camerounais, il continue à se pavaner comme président de la FECAVOLLEY. Et dans cet entêtement Bourdanne, conscient néanmoins que ses jours sont comptés à la tête de la FACAVOLLEY serait à la recherche d’une échappatoire importante pour son avenir.

Et c’est à la Zone IV qu’il va tenter de se refaire une santé de manager sportif entaché par plusieurs irrégularités. Pour rappel, le président des clubs Mayo Kani Évolution, reste aux yeux des camerounais, le premier responsable de la destruction du Volleyball camerounais. Bello Bourdanne est d’ailleurs considéré par plusieurs amoureux de la discipline, comme le Judas du volleyball camerounais. C’est en effet par lui que l’agonie de cette discipline qui était, il y a encore quelques années, le deuxième sport au Cameroun derrière le football, est venue.

Après avoir donc plombé le Volley-ball camerounais, Bello Bourdanne s’apprête à mettre la main sur la présidence de la Zone IV de la Confédération Africaine de Volley-ball. Si sa candidature venait a être validée par le bureau sortant, il devrait affronter ce samedi 18 mai 2024, le Congolais Christian Matata, grand favori et porteur selon nos sources, d’un projet flatteur pour les quatre prochaines années de la Zone.