Pour le président Julien Serge Abouem, seule la justice camerounaise mettra fin à la crise qui secourt depuis quelques temps la Fédération Camerounaise de Volleyball. Dans notre troisième et dernière partie de son interview fleuve accordé à la presse samedi 25 mars 2023 au collège Johnston de Yaoundé, il martèle dans cette portion que les Lois n’ont pas été respectées par l’autre camp.
”C’est la Loi qui est le parapluie de tous. Nous avons la Loi dans ce que nous avons entrepris de faire y compris la Loi internationale à savoir : la constitution de la Fédération internationale de Volleyball. C’est pour cela que je suis serein. Et je lance les stages. Aujourd’hui (samedi 25 mars ndlr) ce sont les minimes, ensuite, ce sera les cadets. J’ai appris qu’on a fait des nominations. Je n’ai pas encore regardé. Vous nommez qui sur la base de quoi? Le président de la Fédération que je suis n’a pas fait de propositions. Ils vont travailler dans quelle fédération ? Peut être à la Fédération du ministère mais pas à la Fédération Camerounaise de Volleyball.
Des gens disent que Monsieur Abouem est orgueilleux. Il va contre un ministre. Je dis NON. Ils confondent monsieur Abouem, Conseiller Technique du ministre des Finances, Monsieur Louis Paul Motaze à monsieur Abouem président de la Fédération Camerounaise de Volleyball. Cela n’a rien à voir avec l’Etat du Cameroun au plan institutionnel. Le ministre des Sports n’est pas mon supérieur hiérarchique. Il n’est pas mon patron. Ceux qui veulent animer les débats là-dessus, cela leur regarde. Je suis président d’une association. Je défends les intérêts de mon association même contre l’Etat du Cameroun. Ce sont les Lois de notre pays qui nous permettent d’agir ainsi. C’est le Président de la République qui nous a permis d’agir de cette manière. Le président a promulgué des Lois sur la Liberté d’Association en 1990. La Loi du Sport de 2018 est en vérité pour ceux qui ne la connaissent pas est une transposition dans le domaine du sport des Lois sur les Libertés. C’est-à-dire que la Loi donne aux associations les pleins pouvoirs. Travaillez, recrutez, organisez, financez. Et la Loi est derrière comme une balise pour encadrer. Dès que vous sortez, vous êtes contre la Loi et on vous frappe. Fort heureusement, la Fédération Camerounaise de Volleyball n’est jamais sortie de la Loi. Donc, nous travaillons sous le prisme de la Loi. Et nous allons défendre fermement nos positions en respectant la Loi du Cameroun. De toutes les façons, le juge de référé a dit le droit. Et notre seule issue de salut, ce sera la justice camerounaise.”
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