FECAVOLLEY : La colère de Martin Camus Mimb face au ”putsch” du MINSEP

Depuis les réseaux sociaux, le célèbre journaliste sportif camerounais et analyste des questions de sports est monté mercredi soir au filet. Martin Camus Mimb dans un post estime qu’il est temps que prenne fin le ”faux” bicéphalisme entretenu à la tête de la Fédération Camerounaise de Volleyball par le Ministère des Sports et de l’Éducation Physique depuis plusieurs mois. Le fondateur de la Radio Sports et Infos (RSI) à Douala n’a pas caché sa colère devant cette situation qu’il qualifie de cirque et interpelle la force de l’Etat face à l’indifférence du MINSEP.

Comme plusieurs journalistes nationaux et internationaux, Martin Camus Mimb a dénoncé mercredi soir l’imposture qui règne en maître à la tête de la Fédération Camerounaise de Volleyball depuis pratiquement 7 mois et dans l’indifférence totale du professeur Narcisse Moulle Kombi, Ministres des Sports et de l’Éducation Physique. Suite au communiqué de presse dénonçant une équipe inconnue de la Fédération Camerounaise de Volleyball qui prend part au Championnat du monde de Volleyball féminin U19 au nom du Cameroun signé de Julien Serge Abouem, président légal de la Fédération Camerounaise de Volleyball au regard des différentes décisions de la justice camerounaise, ”Nsang Nkong” est sorti de ses gonds. Encore qu’il y a seulement quelques jours comme le Tribunal de Première Instance de Yaoundé Centre Administratif a légitimé le chef de file de la refondation en déclarant Bello Bourdanne usurpateur de titre de président de la FECAVOLLEY.

« IMPOSSIBLE DE CONTINUER AINSI !

Monsieur le Ministre des sports, il n’est pas possible de continuer avec l’indifférence. La fédération camerounaise de volley-ball est au centre d’une comédie qu’il faut arrêter, soit par la force de l’Etat, soit par la raison. Les enfants qui défendent les couleurs du Cameroun ont des familles, doivent être couverts et protégés. Même les mots peuvent blesser plus que des lames. Je sais que le football occupe les cerveaux même de ceux qui ont joué au volley. Mais de grâce, ce cirque doit s’arrêter. #NsangNkong », peut-on lire sur la page Facebook de Martin Camus Mimb.