Bafia Volleyball Évolution s’est incliné en finale dimanche 29 février dernier devant Cameroon Warrios Volleyball qui s’est adjugé le trophée du premier Open Dames de la saison 2022-2023. Le club vainqueur du Championnat et de la Coupe du Cameroun la saison dernière a connu une campagne peu réjouissante et selon la capitaine et libero du club depuis 3 ans, BVE qui a perdu certains de ses éléments éprouve encore de la peine à se mouvoir collectivement.
Vous terminez deuxième après un parcours par vraiment facile. Quel bilan pour la première compétition de la saison de Bafia club tenant du titre du Championnat et de la Coupe du Cameroun ?
Pour moi la compétition s’est bien passée bien qu’on ait une nouvelle équipe, on essaie de travailler un peu avec les nouvelles et on essaie de s’adapter.
Plusieurs joueuses importantes ont quitté le club. Mais au delà de ce fait, quelles sont selon vous les difficultés actuelles de Bafia ?
C’est le collectif. Il faut qu’on travaille beaucoup notre collectif. On n’a pas l’habitude de jouer ensemble, au fait c’est une nouvelle équipe. Il y’a je pense 4 anciennes, le gros du groupe est constitué des nouvelles joueuses et elles vont prendre le temps pour intégrer le groupe.
Et vous pensez que d’ici les prochaines compétitions les choses pourront favorablement progresser pour vous?
Oui je pense juste le travail…
Parlant personnellement de vous, ça fait longtemps qu’on ne vous a pas vu en équipe nationale. Qu’est ce qui peut, selon vous expliquer cette absence en sélection encore que le Cameroun a eu un véritable problème de libéro l’année dernière en compétition internationale ?
Là je ne peux pas entrer dans les détails. ce n’est pas moi le sélectionneur de l’équipe et c’est lui qui fait ses choix. C’est vrai que nous même on a été surprise de la décision du sélectionneur mais ça ne dépend pas de nous. Nous les joueuses, on veut jouer mais le sélectionneur fait son choix et on s’aligne derrière.
Double championne d’Afrique (2017, 2019) vous avez jamais pensé à vous s’expatrier ?
Ce n’est pas facile. On cherche toujours.
Il y a ce constat très fréquent chez vous. Vous dégagez un esprit professionnel très fort. Toujours à encourager vos coéquipières, les petites causeries sur le terrain, saluer tout le banc de touche à chaque sortie du terrain. Ça vient d’où et comme est ce qu’on fait pour entretenir tout ça dans un milieu comme le nôtre où ces gestes ne sont pas réciproques ?
Au fait moi c’est ma part. Ça permet de galvaniser celles qui sont au banc à toujours être prête. Elles doivent être attentive, on peut les appeler à tout moment et elles rentrent sur le terrain.
Qu’est ce que vous visez cette année.
Le championnat et la Coupe du Cameroun et je compte également retourner en équipe nationale, participer et remporter la CAN cette année.
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