Après la bataille perdue contre la nouvelle administration de la Fédération Camerounaise de Football qui tient désormais fermement les rênes de la gestion du football, le Ministre des Sports et de l’Éducation Physique voudrait-il se rabattre sur la Fédération Camerounaise de Volleyball ? La question vaut son pesant d’Or et permet de saisir le sens des séries de décision aux allures d’ingérence du MINSEP au sein de la FECAVOLLEY malgré les dernières sorties de l’instance continentale de la discipline.
Le football camerounais qui a passé plus d’une décennie au sein des tribunaux au profit de certaines personnes, a été récemment libéré par Samuel Eto’o fils. Depuis son élection du 11 décembre 2022 à la tête de la Fédération Camerounaise de Football, le quadruple ballon d’or africain réussit bien comme mal à assainir le milieu footballistique camerounais. Et pour le moment les tripatouilleurs et auteurs des budgets opaques des compétitions internationales ont été taclés par l’ancien avant-centre du FC Barcelone. Lors de son interview inclusive sur la chaîne de télévision Canal 2 International diffusée quelques jours avant le coup d’envoi de la Coupe du Monde de Football Qatar 2022, le ‘’Pichichi’’ avait dans sa simulation budgétaire mis à nu les malversations financières de ces prédécesseurs. « Quand vous prenez le budget 2014, vous prenez celui de 2022 il y’a une différence de 292 000 000. Il y’a 8 ans et aujourd’hui nous allons à une Coupe du Monde au Qatar. Qui pense à faire des économies pour l’Etat du Cameroun? J’ai été joueur, j’ai défendu les budgets, j’ai vu certaines choses qui se sont passées et aujourd’hui je ne vais pas défendre un budget si je n’estime pas qu’il soit correct. Vous me comprenez? Je ne suis pas quelqu’un qui est impressionné par l’argent mais vu que je suis ordonnateur du budget ça m’engage alors il y’a certaines choses que je n’accepterai pas de défendre. » Avait-il déclaré.
Abouem victime de sa probité.
Derrière ses budgets opaques ce cachent des hauts cadres du Ministère des Sports et de l’Éducation Physique qui selon nos sources récupèrent au moins 30 % du budget alloué à chacun compétition dans toutes les Fédérations Sportives Civiles Nationales que compte le Cameroun. Le réseau FECAFOOT désormais verrouillé et la FECAVOLLEY étant la deuxième Fédération la plus subventionnée par l’État Camerounais, le MINSEP voudrait faire d’elle son nouveau terrain de chasse. Sauf que le navire de la FCVB, à pour capitaine Julien Serge Abouem, deuxième conseiller technique du ministère des finances, Juriste droit dans ses bottes. L’ancien volleyeur depuis son arrivée aux affaires s’est radicalement opposé à ces malversations dictées par certaines personnes qui ont fait du sport camerounais leur rente. En trois championnat du Monde de Volleyball (2014, 2018 et 2022) en dames comme en messieurs, Le président Julien Serge Abouem a réalisé l’espoir en faisant gagner plus de 500 000 000 FCFA au trésor public par divers remboursements et non engagements comme reliquat de dépense des budgets de ces compétitions ce que certaines cadres du MINSEP n’ont jamais approuvé car des tels montants se distribuaient auparavant entre bureaucrates au détriment des sportifs. selon eux, Abouem a fait de la FECAVOLLEY son empire. Là-bas, ils lui ont d’ailleurs attribué le petit surnom ”Abouemistan” pour désigner son autogestion.
Des alliances mafieuses pour la chute de ‘’l’empire Abouemistan’’
L’inverser et installer les personnes manipulables, est devenu leur objectif principal. Et le processus électoral de renouvellement des organes dirigeants au sein des Fédérations Sportives Civiles Nationales pour la période 2022-2024 avait été choisi par eux pour se débarrasser de lui mais ils se sont encore mal pris. Cette poignée d’hommes proches du Professeur Narcisse Mouelle Kombi, s’est ligué avec certains anciens membres de la FECAVOLLEY aux attitudes hostiles, usurpatrices, tapis dans l’ombre et prêts à tout pour revenir aux affaires. C’est ainsi qu’ils vont décider d’opposer un retour aux statuts 2013 à l’exécutif actuel de la FCVB sachant qu’en cas de réélection de Julien Serge Abouem, son élection serait taxée d’illégale et attaquable car les textes des Fédérations Sportives Civiles Nationales sont désormais arrimés à la Loi 2018 pourtant ceux de 2013 étaient sous la Loi de 2011 qui n’est plus en vigueur. Le MINSEP estime qu’après avoir arrimé ses textes à la Loi 2018 la FECAVOLLEY n’a pas soumis ceux-ci à ses services pour conformité. Pourtant selon cette Loi de 2018, la conformité s’effectue pendant l’élaboration ou la modification des statuts de toutes les Fédérations Sportives Civiles Nationales. Et pour le cas de la Fédération Camerounaise de Volleyball, qui est l’une des premières fédérations à avoir arrimé ses statuts à la Loi de 2018, le MINSEP, était représenté à cette Assemblée Générale Extraordinaire, qu’il a décidé 4 ans plus tard de remettre en question.
Et en abritant mercredi 4 janvier dernier une Assemblée Générale Extraordinaire de la FECAVOLLEY convoquée par certaines personnes n’ayant plus qualité de membre suite à la sentence du juge, le patron du sport camerounais a non seulement pris parti dans cette guerre sans fondement à la tête de l’intense du volleyball local mais a aussi entrouvert les portes de l’enfer au volleyball camerounais, du fait de l’illégalité de cette assise qui n’a ni reçu la signature des 2/3 des membres statuaires de 2013 et encore moins présidé par le président en exercice de la Fédération comme l’exige les textes de 2013 auxquels ils disent être accrochés.
En plus, malgré les différentes correspondances de la confédération Africaine, rappelant les règles de jeu électoral au sein de ses fédérations membres qui voudrait que les élection se tiennent dans le strict respect des statuts des fédérations nationales et des dispositions de la FIVB et de la CAVB sur le plan de la forme et du fond, et qui demandent par ailleurs au président Julien Serge Abouem d’organiser les élections de la FECVAOLLEY, le MINSEP s’entête toujours à soutenir ce groupuscule de personnes et à superviser leur processus électoral, désormais rendu au niveau régional. Mais pour quelle finalité ?
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