Le Franco-camerounais a manifesté son envie d’être porte-drapeau lors des Jeux Olympique de Paris 2024. Le volleyeur  international français de 32 ans, champion olympique en titre avec l’équipe de France, s’est confié sur son activité de rappeur dans une interview Double Contact qui sera diffusée prochainement sur RMC Sport. 

Il a lui-même glissé l’idée dans son projet évolutif “Palmarès”, mis à jour en février dernier. “J’vais pas rentrer à la maison/On construit l’empire, on va l’bétonner/Très peu de défaites dans la saison/Si je porte drapeau à Paname, sois pas étonné“, lance Earvin Ngapeth dans le morceau “Sous pression”. Une référence directe aux JO de Paris 2024. Le volleyeur de l’équipe de France, qui développe en parallèle sa carrière dans le rap, l’a confirmé à RMC Sport lors d’un entretien Double Contact (qui sera diffusé prochainement en intégralité).

Après avoir décroché l’or en 2021 à Tokyo, Earvin s’imagine bien porter le drapeau de la nation l’an prochain, comme l’ont fait David Douillet, Marie-José Pérec, Tony Estanguet, Laura Flessel ou Teddy Riner avant lui. Il succéderait alors au gymnaste Samir Aït-Saïd, qui avait eu droit à cet honneur au Japon en compagnie de la judokate Clarisse Agbégnénou.

“C’est quelque chose qui fait rêver”

« C’est le rêve de tout sportif », confie le réceptionneur-attaquant de 32 ans. « En plus, c’est à Paris, à la maison. C’est une dinguerie, donc forcément j’y pense. C’est quelque chose qui fait rêver. Voilà, pour l’instant, personne n’en parle. Personne n’en parle, on ne sait pas ce qu’il se passe (sourire). Mais ça va bientôt arriver, on va voir comment ça va se passer. » Des discussions sont-elles en cours à ce sujet? « Non, pas du tout », sourit Ngapeth. En revanche, sa candidature est désormais posée: « Oui, ils savent là », précise-t-il

En attendant de savoir si son profil sera retenu, le joueur de Modène (Italie) jongle entre les terrains de volley et les studios d’enregistrement. Avec un plaisir non dissimulé. Earvin (son nom d’artiste) se décrit d’ailleurs comme « un rappeur qui a percé dans le sport ». « C’est quelque chose de réel parce que j’ai commencé à rapper avant de faire du volley », explique-t-il. « Ça me représente bien par rapport à ce que je vis en ce moment », a-t-il conclu.

 

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