Comme annoncé, le président Julien Serge Abouem a tenu jeudi au collège Johnston de Yaoundé une conférence de presse sur ses 10 ans à la tête de la Fédération Camerounaise de Volleyball. Dans son propos introductif, au-delà des succès connus de tous, il s’est largement attardé sur les difficultés qui ont jalonné la décennie de la refondation.

Après 1O ans de bail à la tête de la Fédération Camerounaise de Volleyball, le groupe de la refondation était face à la presse nationale et internationale jeudi 13 avril pour évaluer un horizon de long terme marqué par des hauts et des bas. « Lorsque nous prenions la Fédération Camerounaise de volleyball en termes de management, il y a 10 ans, nous avions pour mot d’ordre de faire du volleyball, un produit olympique. Dans ce groupe de mots ‘’produit olympique’’, il y a le produit comme un bien, un service vendable et de l’autre côté il y a le mot olympique qui est le reflet de l’idéal olympique avec ce que ça comporte de faire Play, de manière d’être, ou de l’olympisme.», a fait savoir Julien Serge Abouem, chef de fil de la refondation.

Et pour le président de la FECAVOLLEY, le volleyball camerounais jadis délaissé malgré ses stars, est effectivement devenu en une décennie, un produit vendable et un produit olympique grâce à quatre composantes dont l’adressage territorial, les compétitions nationales et internationales,  le marketing, la communication et le sponsoring et enfin les infrastructures. Mais sur la dernière composante les refondateurs reconnaissent avoir servi en dessous du filet. « Au niveau infrastructurel, je voudrais dire que nous n’avons pas atteint notre objectif mais il faudrait nous comprendre parce que les objectifs internationaux ont pris le pas sur les objectifs d’investissement. Nous comptions avoir en 10 ans, 10 gymnases. Aujourd’hui, nous avons un qui est terminé et quatre en construction. Nous avons aussi fait beaucoup de plateformes dans les villes mais généralement à la FECAVOLLEY, nous ne considérons plus les plateformes comme les réalisations. Notre cible c’est le gymnase. Et là-dessus, nous pouvons dire que nous n’avons pas atteint nos objectifs.», a-t-il avoué avant de préciser que ce ne sont pas aux fédérations qu’incombe cette tâche. « Ce sont les pouvoirs publics, les Communes, l’Etat mais nous avons pris les taureaux par les cornes et nous avons commencé à nous doter de nos propres infrastructures » a ajouté le refondateur principal.

En gros, Julien Serge Abouem reconnait que ces 10 ans n’ont pas un long fleuve tranquille. Et pour sortir la tête de l’eau, la FECAVOLLEY à faire face d’après lui, aux risques internes et externes. « Je voudrais dire à tout le monde que le risque fait partir de la gestion. Lorsqu’on est un manager on intègre le risque dans son management. On fait ce qu’on appelle la cartographie des risques. Il faut les connaitre avant et puis les agresser », dit-il

Pour célébrer les 10 de la refondation, le collège Johnston de Yaoundé dans une ambiance à la fois contractée et conviviale a abrité en matinée, le tournoi Clinique Beach Volley des enfants de 8 à 12 ans, la conférence de presse en soirée et puis la coupure du gâteau.

 

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