Ce samedi 18 décembre 2021 entrera dans l’histoire de la Fédération Camerounais de Volleyball. 27 écoles de formation de volley seront au depart du premier regroupement sectoriel du championnat national des écoles de volleyball. Une première pour cette institution et c’est grâce à son projet surnommé « la refondation » inspiré par le président Serge Julien Abouen.
Depuis quelques années, la Fédération Camerounaise de Volleyball s’attelle à faire découvrir et à faciliter l’apprentissage du Volleyball chez les jeunes de 09 à 14 ans avec les écoles de formation de volley répandues dans les dix régions du pays. Et désormais, ils seront évalués lors des épreuves du Championnat National des Ecoles de Volleyball coordonné par Dorlain Yikbedek. Pour ce professeur d’éducation physique et sportive, l’actuel bureau exécutif de la fédération est venu mettre fin l’improvisation. « Il faut penser un projet, mettre les moyens pour le développer enfin d’avoir les résultats recherchés. Et c’est dans cette vision que l’actuel exécutif de la fédération s’est lancé. Le président est à pied d’œuvre dans les directives, le déroulement de toutes les mesures prises pour le développement du championnat jeune. Et il met un gros accent sur la qualité et la quantité de cette catégorie. » Une vision qui va s’étendre sur 10 ans cas le président de la Fecavolley a à cœur de fait intégrer le Cameroun d’ici 2030 dans le cercle restreint des dix meilleures nations de volleyball du monde.
Et la commission en charge du championnat des écoles déjà sur le terrain va aider à dénicher la perle rare en matière de volleyball.
« Nous avons quatre secteurs et les coordonnateurs de chaque secteur sont à pied d’œuvre pour le bon déroulement de ce championnat. Nous avons un rapporteur et un responsable de la documentation qui est chargé du suivi de toute la documentation nécessaire. Avec le temps il faudrait l’améliorer mais pour le moment nous sommes dans la phase de permettre à tous les enfants de se mouvoir dans le volleyball. » A expliqué Dorlain Yikbedek coordonnateur du dit championnat avant de lancer son cri de détresse
« C’est une tranche d’âge qui est sensible, c’est une tranche d’âge sur laquelle il faut avoir une attention particulière, c’est une tranche d’âge sur laquelle il faut être méthodique, avoir du suivi, du matériel et les moyens et ce n’est pas assez facile donc nous appelons tous ceux qui peuvent être des sponsors, des mécènes à accompagner cette jeunesse qui sera certainement l’élite du volleyball de demain. »
Rendez-vous ce samedi dans les villes de compétition des quatre secteurs (Yaoundé, Douala, Bafoussam, Garoua etc.) dès 8 heures pour assister à l’éclosion des nouveaux talents.
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