La FIVB envoie balader la Fédération Russe de Volleyball

MOSCOW, RUSSIA - DECEMBER 16, 2016: Alexander Yaryomenko, General Secretary of the Russian Volleyball Federation, attends a conference to elect the federation's new president. Vladimir Gerdo/TASS Ðîññèÿ. Ìîñêâà. 16 äåêàáðÿ 2016. Ãåíåðàëüíûé ñåêðåòàðü ÂÔ Àëåêñàíäð ßðåìåíêî íà VII îò÷åòíî-âûáîðíîé êîíôåðåíöèè îáùåñòâåííîé îðãàíèçàöèè "Âñåðîññèéñêàÿ ôåäåðàöèÿ âîëåéáîëà". Âëàäèìèð Ãåðäî/ÒÀÑÑ

La Fédération Internationale de Vaolleyball (FIVB) est catégorique ! Elle ne restituera ni à la Fédération Russe de Volleyball (FRV) et encore moins aux autorités nationales la moitié des frais financés pour s’octroyer le droit d’organisation du Championnat du monde masculin 2022 malheureusement perdu au profit de la Pologne et la Slovénie.

La Fédération Russe de Volleyball réclame en guise de dommages et intérêts du  Championnat du monde masculin FIVB 2022 dont elle avait perdu le droit d’organiser en avril dernier la somme de 20 millions de dollars (12 449 718 000 Franc CFA) soit la moitié des frais versés pour être pays hôte du tournoi. Selon le secrétaire général de la FRV, Aleksandr Yaremenko,  l’intense mondial a rejeté leur demande.

Le Championnat du monde masculin de Volleyball 2022 devait se tenir du 26 août au 11 septembre dans 10 villes en Russie, mais en raison du conflit militaire avec l’Ukraine, il a été transplanté en Pologne et en Slovénie. Depuis lors, la FRV a toujours estimé qu’elle avait le droit d’être indemnisé au regard de son accord initial avec la FIVB et étant donné que l’événement avait été annulé en raison d’un cas de force majeure.

En effet, la clause de l’accord entre les  intenses dirigeantes du volleyball mondial et russe stipulait que si le tournoi est annulé en cas de force majeure, la moitié des frais d’inscription est restituée au demandeur. ainsi donc, sur les 40 millions de dollars que la Russie avait payé pour organiser la compétition, 20 millions de dollars devaient lui être restitués. Mais le Secrétaire Général Aleksandr Yaremenko a expliqué qu’après le malheureux incident, la FIVB a changé les règles de l’accord car elle dit avoir engagé des coûts supplémentaires pour organiser son tournoi ailleurs, et fait de la Russie le pprincipal coupable de cette annulation et non imputable à un cas de force majeure. Rapporte  nos confrères du site internet italien la gazzetta dello sports.