L’homme politique et très ancré dans les milieux du sport au Cameroun était l’un des invités de Canal Presse dimanche 26 février 2023. L’émission dominicale de Canal 2 International que présente le célèbre journaliste politique et sportif Bouba Ngomena. Pour Alex Nguepi, la justice camerounaise doit être respectée dans cette affaire de bicéphalisme à la tête de la Fédération Camerounaise de Volleyball.
Sa réaction
C’est déplorable parce qu’il faut rappeler que la FECAVOLLEY c’est une fédération qui est régie comme la FECAFOOT et on se rappelle aussi que dans le cas de la FECAFOOT c’est toujours la tutelle qui était en train d’entremêler pour qu’on puisse retrouver avec les problèmes. Donc pour le cas de la FECAVOLLEY particulièrement, ces deux présidents qui sont à la tête, il faut rappeler que monsieur Serge Abouem est président depuis 2013. Quand j’ai essayé de parcourir cette affaire là, je me suis rendu compte que, l’autorité fait très mal de s’ingérer parce que monsieur Serge Abouem dit ne pas reconnaître les élections de Bello Bourdane parce que les statuts ont été violés et fait savoir que la fédération à les nouveaux statuts depuis 2018 et que pour que l’Assemblée Générale Élective soit tenue, il faut au moins que les 2/3 soient représentés et que le président sortant soit présent et ça n’a pas été le cas.
Mais ce qui surprend le plus, c’est la note du Ministre des Sports demandant qu’on revienne au statuts de 2013 là c’est déplorable de voir la tutelle s’ingérer dans les affaires internes de la FECAVOLLEY. Si le Ministère des Sports avait estimé qu’il fallait revenir aux statuts de 2013, il aurait dû saisir l’instance judiciaire. Je crois que c’est l’instance judiciaire qui avait qualité à demander celà et non la tutelle. Ça a créé ce qu’on est en train de vivre aujourd’hui, et le CNOSC qui s’est aussi mêlé dans ce combat et qui a permis à Bello d’être membre du conseil d’administration du comité vu les statuts dudit Comité National Sportif et Olympique du Cameroun c’est déplorable également.
C’est autant plus déplorable parce que le droit n’est pas respecté au Cameroun. Ce qui fait du Cameroun ce que nous sommes c’est le droit. Il y’a une décision du TPI (Tribunal de Première Instance de Yaoundé ndlr) qui annule cette élection et je crois que cette décision devrait être respectée.
Quand la tutelle viens et impose les choses, je pense que c’est regrettable. Il serait important que l’exécutif reste à sa place et laisse le judiciaire faire sa chose. Donc je suis très outré de voir qu’on a laissé la décision du TPI et qu’on continue de maintenir cette élection. J’espère que le droit sera lu et que on pourra peut-être avoir une nouvelle élection dans les règles de l’art et permettre à notre volleyball de briller comme auparavant parce que ce qu’il est important c’est que le volley soit représenté à la nationale et à l’internationale.
Entretien avec Eric NGAPETH [ Part 2] : enjeux, défis et perspective de développement du volley-ball africain
Le volley-ball africain cherche à se développer et à rivaliser avec les équipes européenne…