Le 16 décembre 2021, Olivier Batonga est nommé vice-président de la Commission Nationale des Entraineur de Volleyball (CNE). Un mois après, cet entraineur de volleyball camerounais troisième degré FIVB, évoque dans cet entretien réalisé le weekend dernier dans la ville de Douala, le rôle principal de la commission, les actions déjà menées et celles qu’elle entend mener dans les jours avenirs.
Coach on se rappelle que la note de nomination vous trouve en pleine soirée d’entrainement et c’était une joie totale mais après comment ce que vous avez pris la chose, ça été une surprise pour vous ?
Toute nomination est toujours la bienvenue et puis je suis entraîneur de volleyball, je fais partir quand même de la classe des entraîneurs les plus diplômés du pays. Il est tout à fait normal que je me retrouve à ce niveau. La surprise n’est pas vraiment une surprise. On est dans le volleyball, on travaille pour ça et je crois que cette nomination vient donner un punch pour le rehaussement de la qualité de l’entraîneur du volleyball camerounais.
A un peu plus d’un mois de votre nomination qu’est ce qui a déjà été fait de façon concrète au sein de la commission?
En réalité la question que vous me posé là c’est le président de la commission qui devait vous répondre mais seulement comme on travaille en collégialité, je peux vous dire qu’on a déjà opté pour plusieurs choses. Premièrement on a établi un plan d’action, deuxièmement on a complété le bureau de la commission et actuellement on est en train de lancer le processus de recensement des entraîneurs camerounais et puis quand on finira avec cette étape, on va passer à l’étape suivante qui sera le reclassement et la formation des entraîneurs nouveaux.
Où et comment tout ça se passera ?
Tout se passera par secteur. Il aura les pôles de contrôle qui vont faire le recensement et puis on va faire une base de donné où on va répertorier tout le monde. On va faire la classification des entraîneurs et à l’issue on verra donc qui peut être reformé, qui peut être recyclé et puis qui peut être classé. c’est de ça qu’il est question.
La sélection se fera sur quelle base ?
La sélection fera sur la base de la formation. Quand vous venez avec votre diplôme, par exemple pour un professeur d’EPS sans formation, on peut estimer que le professeur d’EPS sans formation option volleyball peut être classé dans telle catégorie on le classé là-bas. Pareil pour les entraineurs premier degré Fivb, entraîneur détenteur de PCV jusqu’au troisième degré ou bien jusqu’à l’intuition et quand on a fini cette classification on pourra maintenant décider qui peut être entraîneur des écoles de volley, des équipes cadettes, des équipes juniors, des équipes seniors et autres.
Comment est-ce que vous trouvez l’entrainement au Cameroun de façon générale ?
La question est ambigüe (Sourire) parce que l’entrainement au Cameroun est un domaine très vaste vous allez trouver un entraîneur qui est en même temps physiologue, kiné, médecin, préparateur physique bref qui joue plusieurs autres rôles. Mais en fin de compte nous dans notre travail on devrait ressortir l’entraîneur de ce milieu. Nous sommes dans un corps de métier et c’est un corps qui a plusieurs aspects techniques. On devrait ressortir l’entraîneur technique de ce milieu et puis remettre les autres dans leur corps de formation pour qu’on se retrouve dans une homogénéité en termes d’entraîneurs. On va y parvenir ça sera un peu difficile et un peu long mais on va travailler là-dessus et on va y parvenir.
Que pensez-vous de ceux qui estiment que le volleyball camerounais en termes de jeu sur le plan local a un peu perdu son niveau.
C’est eux qui le disent ! Regardez le classement mondial. Même sur le plan national regardez le nombre de club qui existe dans le pays, en terme de club il y’a eu une évolution. Maintenant la qualité du jeu, s’il y’a plusieurs clubs il est forcément clair que le niveau de jeu doit être descendent parce que les joueurs devraient être tirer dans ces clubs mais le souci c’est que les clubs qui sont créés avec les joueurs que vous avez, vous devez relever le niveau de ces joueurs pour permettre que le niveau général se relevé et dès lors que s’est fait lors des matchs on saura que cette équipe appartient à tel secteur, telle équipe travaille là-bas…on verra ça sur la terrain.
Coach est ce que vous êtes conscient de la lourde mission qui incombe à la CNE ?
Tout à fait. La commission Nationale des Entraineurs c’est la base du développement du volleyball parce que tout partira de là. Même les entraîneurs qui vont agir sur le terrain au niveau de la formation, des écoles, des équipes et autres devraient être licenciés ça c’est une étape qu’il faudrait qu’on franchisse et la licence devrait être une certification de la valeur que vous avez et des lors qu’on l’a fait tout démontrera qu’on est dans un processus de progression et dès qu’on entamera ce processus il est clair que le niveau général du jeu va s’élever parce que si l’entraîneur est bien formé, le joueur sera également bien former. C’est dans ce sens que nous nous mettons.
Pour sortir quelles sont vos relations avec monsieur Atangana Owona Guy René, le président de la commission ?
Bon ça c’est encore une question ambigüe ! (sourire) mais d’emblée je dirais que le président de la commission, premièrement c’est un ami, deuxièmement c’est mon promotionnel de formation, troisièmement c’est mon promotionnel de formation diplômant et puis quatrièmement on est dans la même commission donc logiquement rien ne peut nous empêcher de travailler ensemble.
Ah vous vous connaissez même très bien…
On se connait parfaitement bien ! (rire)
Merci beaucoup et surtout bon courage à toute la commission.
Je vous remercie également !
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Très belle initiative