En pleine bataille de la légalité et de la légitimité à la tête de la Fédération Camerounaise de Volley-ball, un nouveau scandale est né. 9 mois après le Championnat d’Afrique des Nations Caire 2023, Awal Said Ahmed et ses coéquipiers n’ont toujours pas perçu leurs primes. Et leur plainte semble tomber à pic.
La revendication des primes du dernier Championnat d’Afrique des Nations de Volley-ball masculin par certains cadres de la sélection nationale a légèrement pris le dessus sur le conflit de légitimité et de légalité qui fragilise le bon fonctionnement du volley-ball camerounais depuis un peu plus d’un an. Certes, le phénomène n’est pas nouveau au sein du sport du pays et encore moins au volley-ball. Celui-ci est néanmoins doté de particularités. D’abord le durée. Pour une première, les lions de Volley ont patienté jusqu’à 9 mois avant de pousser leur premier cri de détresse. Mais aussi parce que cet énième scandale des primes devrait finir par légitimer qui de droit à la tête de la Fédération Camerounaise de Volley-ball.
L’exécutif du 20 janvier a échoué !
Reconnu en janvier 2023 par le ministère des Sports et de l’Education Physique et adoubé dans la foulée quelques jours après, par le Comité National Olympique et Sportif du Cameroun, l’Exécutif qui gère le Volley-ball camerounais et affilie les équipes nationales aux compétitions internationales depuis 2023, a visiblement mordu la poussière face au sujet. Cependant, dans le but de maintenir les flammes d’un feu consumé par la justice camerounaise et même par les multiples appels de solidarité gouvernementale du patron des sports à l’endroit de son homologue des finances pour céder à son protégé Bello Bourdanne, le matricule budgétaire de la FECAVOLLEY (dernière pièce du puzzle qui devait consacrer ce dernier à la tête du volleyball camerounais), certains fidèles du camp font croire que Bourdanne et son bureau ont déjà accompli leur mission en imputant à la tutelle, le non-paiement des primes des lions indomptables de Volleyball 9 mois après la compétition. Et, ils n’ont peut-être pas tout faux sur la forme, mais sur le fond, si l’on s’abstient à l’ordonnance de la Cour suprême du Cameroun de février dernier, cet autre acte est nul et sans effet comme toutes les autres actions menées par cet exécutif qualifié d’illégal.
Les primes entre les mains d’Abouem ?
Partisans d’une certaine façon, à la division, les volleyeurs en ouverture du vaste chantier annoncé pour redorer le blason du volley-ball camerounais, doivent encore jouer le jeu en allant, même par curiosité déposer leur RIB sollicité par messa avant le 15 mai prochain. Et si par ce canal, ils reçoivent leur dû, ce sera alors la fin d’un putsch raté et la preuve parfaite que Julien Serge Abouem est bien le détendeur du matricule budgétaire de la Fédération Camerounaise de Volley-ball, mais aussi le président légal et légitime de la FECAVOLLEY, reconnu pas l’État Camerounais.
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