La centrale internationale camerounaise, championne d’Afrique 2019 a exprimé son indignation vis à vis des membres du Conseil d’administration de la FIVB qui ont approuvé les nouvelles règles liées au changement de fédération d’origine. Pour la binationale Sherilyn Bashorun, ces nouveaux critères manquent de netteté. Celle qui ne pourrait plus défendre les couleurs du Cameroun a réagi vendredi soir sur le sujet sur notre page Facebook.

La Fédération Internationale de Volley-ball a adopté le 23 juin 2023 via son Conseil d’administration, des nouvelles règles liées au changement de fédération d’origine. Elles sont entrées en vigueur le 21 septembre dernier. Ces nouveaux critères exigent entre autres, une résidence de 3 ans dans le pays de la fédération sollicitée, la non-participation à une compétition internationale avec l’équipe nationale senior de la précédente fédération. Deux principaux critères qui n’auraient pas été respectés par Mélissa Vargas. La pointue d’origine cubaine a participé au championnat du monde féminin senior 2014 en Italie avec l’équipe nationale de Cuba avant de rejoindre en début d’année 2023 la sélection de la Turquie. Elle a recensement pris part avec succès chez les turcs, à la Ligue des Nations et au Tournoi de Qualification Olympique après avoir acquise la nationalité turque en 2021 soit trois après.

Même si le deuxième critère évoqué plus haut est entré en jeu cette année, Sherylan Bashorun laisse croire dans son commentaire, que la Cubaine aurait bénéficié des facilités de la FIVB pour rallier la Turquie qui est d’ailleurs soutenue par le projet Volley-ball Empowerment de l’instance mondiale depuis quelques années.

Son commentaire

« Quand c’est Mélissa Vargas qui augmente considérablement le niveau de l’équipe turque, ça passe. Alors qu’elle ne remplit pas les conditions requises. Elle n’a pas passé 3 ans en Turquie avant de pouvoir changer de fédération et elle a participé dès l’âge de 14 ans à des compétitions avec l’équipe nationale senior cubaine. Mais bon, vu que ce n’est pas une « petite nation du volley », la Turquie a le droit de ne pas respecter les règles, malgré que cela change de toute évidence les résultats européens. »

 

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