24 heures après les sorties fracassantes du central Steve Boyomo et le pointu Yvan Kody, lundi au sujet du non-paiement de leurs primes, c’est autour d’Awal Said Ahmed capitaine de l’équipe nationale senior de Volley-ball du Cameroun de monter au filet. Via les mêmes canaux, le leader principal de la sélection n’a pas mâché les mots sur les réseaux sociaux ce mardi.
Sur le taraflex, Awal Said Ahmed Mbutngam est un spécialiste à la passe et rarement au smash. Mais ce lundi soir, son attaque est bien violent pour certains de ses coéquipiers chétifs. Il touche au même moment le staff technique resté silencieux et atterri sur les imposteurs de la Fédération Camerounaise de Volley-ball. Le passeur de LISSP Calais en France réclame justice comme ses deux premiers coéquipiers.
Son texte
Celui qui dénonce l’injustice dans notre société est toujours mal vu.
Nous savons que certains prendront ce post et celui de mes coéquipiers pour régler leurs problèmes.
Notre objectif n’est ni de créer des problèmes, ni de faire de la politique.
À cet effet, nous usons du seul canal qui nous est offert, car cela fait 9 mois que la communication est coupée entre nous et l’administration. Aucun effort n’est fourni.
Nous allons-nous même à la quête aux informations. Nous avons été patients et avons tenu bon de peur qu’ils disent : “encore les volleyeurs-ci”.
Oui encore nous. Nous faisons de gros sacrifices pour défendre le volley-ball camerounais parce qu’on aime énormément notre pays.
Donc je pense que nous aussi avons ce droit de dénoncer quand ça ne va pas. Quel que soit celui qui dirige, ça allait être la même procédure.
C’est dommage parce qu’une fois de plus, nous nous sacrifions pour certains joueurs et staffs surtout ” Staffs” qui restent muets, pourtant conscients de cette réalité.
On n’a pas le choix, on va assumer les conséquences, mais on aura au moins fait ce qui est “juste”.
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