Dans son deuxième numéro de série intitulée, l’histoire des coaches noir,  le journal l’Équipe  s’est intéressé au Fraco-camerounais Éric Ngapeth, entraîneur de volleyball depuis 30 ans. Et celui-ci est convaincu que sa couleur de peau noire l’a empêché de devenir sélectionneur de l’équipe de France, championne olympique aux récents jeux de Tokyo.

 

Toujours candidat au poste d’entraîneur principal des bleus, Éric Ngapeth (62 ans), n’a jamais été choisi. L’ancien volleyeur internationale français ( 220 sélections), a du mal à assembler toutes les pièces du puzzle, concernant le rejet répété de sa candidature.  Pourtant il est considéré comme l’un des meilleurs sinon le meilleur entraîneur de volleyball en France. Mais pour le natif de Douala, le problème serait sans doute son teint.

« Avoir un coach black n’était pas facile à faire accepter » a t-il déclaré à nos confrères de l’Équipe avant de leurs dévoiler les deux plus grosse déception de sa longue carrière de coach.

« Ne pas avoir été sélectionneur de l’équipe de France. Et ne pas avoir été le boss de la sélection désormais championne olympique où le meilleur joueur est mon fils Earvin que j’ai aidé à atteindre ce niveau.» a affirmé avec amertume le central d’1,87 m. Selon le journal en ligne, Pépète est  le doyen des entraîneurs français, le premier de couleur à s’installer sur un banc pro au début des années 1990, le seul à avoir gagné dans tous les plus grands clubs français. Mais le point noir de sa longue carrière d’entraîneur est le fait qu’il n’a toujours jamais été sollicité par la fédération française de volleyball.

Malgré la désillusion, le technicien, instructeur auprès de la Fédération Internationale de Volleyball (FIVB) continue son parcours. Il est d’ailleurs de retour en France. Dix ans après avait  entraîné un club français. En début de cette année, Il a paraphé un contrat de cinq ans avec le Grand Nancy Volley-Ball club de ligue B ( championnat de deuxième division de volleyball) dont la mission est de faire monter le club dans l’élite et de l’installer dans une future aréna. Un gros challenge pour Éric Ngapeth qui pourra continuer à nourrir ses ambitions de  succéder à Laurent Tillie.

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