L’avenir du volley-ball camerounais semble prendre une tournure positive, grâce à la détermination de son président, Julien Serge ABOUEM. Après des mois de turbulences, la Fédération Camerounaise de Volleyball (FECAVOLLEY) est enfin prête à se structurer et à performer pour le bien du volley Camerounais.
Les récentes élections à la tête de la FECAVOLLEY ont été lancées sans attendre la circulaire du Ministère des Sports et de l’Education Physique (MINSEP). Selon Julien Serge ABOUEM, « il fallait engager ce processus pendant que le Bureau que je dirige disposait des pleins pouvoirs au plan légal. »
Cette décision stratégique visait à prendre de vitesse le MINSEP, qui aurait pu empêcher la tenue de l’élection. «Il fallait donc prendre de vitesse le MINSEP qui aurait tout mis en œuvre pour nous empêcher de tenir notre élection », explique ABOUEM.
Sur le plan juridique, la FECAVOLLEY s’appuie sur l’Ordonnance du 1er Président de la Cour Suprême, qui a suspendu l’Assemblée Générale des 2/3 et la sentence d’Appel de la juridiction interne de la FECAVOLLEY. « La maxime ‘pas de tutelle sans texte, pas de tutelle au-delà des textes’ est un principe général qui est appliqué par le Juge », souligne ABOUEM.
En outre, la loi de 2018 sur les activités physiques et sportives au Cameroun ne prévoit pas le lancement des élections par une circulaire du MINSEP. «La tutelle est rigoureusement encadrée par cette loi, et le MINSEP n’y peut rien», rappelle ABOUEM « juridiquement, notre élection ne souffre de rien et le cas échéant c’est aux volleyeurs de saisir la Juridiction interne de la FECAVOLLEY et le cas échéant les juridictions et non des fonctionnaires du Ministère », a-t-il ajouté
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La FECAVOLLEY veut également se donner les chances de performer et qualifier des athlètes pour les prochains Jeux Olympiques. « Les Jeux Olympiques 2024 sont finis, et comme nous sommes une fédération ambitieuse, nous voulons nous donner les chances de performer et qualifier des athlètes pour les prochains Jeux Olympiques », déclare ABOUEM.
Avec une seule équipe qualifiée, le nombre des athlètes doublerait par rapport aux derniers Jeux Olympiques de Paris. « Si nous qualifions une seule équipe, nous multiplions le nombre des athlètes par deux, comparé aux derniers Jeux Olympiques de Paris », explique ABOUEM.
La crise de leadership qui a secoué la FECAVOLLEY depuis plusieurs mois semble être résolue. La Cour Suprême du Cameroun a reconnu Julien Serge ABOUEM comme président légal et légitime de la fédération.
La FECAVOLLEY est désormais prête à se structurer et à performer pour le bien du volley camerounais. Les prochains mois seront cruciaux pour déterminer l’avenir de la fédération.
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